vendredi 23 avril 2010

L’Orchidée Sauvage

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Chaque civilisation ou tribu primitive a son canon de beauté
Mais celle dont mon cœur s’est épris surpasse tous les critères
Ta beauté est unique au monde et par ton charme je suis tenté
Ton attirance capte mon esprit, elle m’envoute par son mystère

Ta présence égaye la mélancolie, sans aucune volonté de plaire
Ton amour me fréquente jour et nuit et surpasse mes capacités
Et aucune fuite de ton incantation, je ne peux trouver un asilaire
Le désir s’infiltre dans chacune de mes pensées, farci de salacité

Et je prends ce que je crois recevoir, je navigue sur l’imaginaire
Mais fantasque et capricieuse, qui feins d’ignorer mon intrusion
Couvre-moi de ta charité et accorde un sort à mes préliminaires
Ais pitié pour mes soupirs, tu laisses mon âme dans la confusion

La curiosité vous ronge et vous me suppliez sans discrétion
Qui est cette beauté de qui je parle avec tant de vénération ?
Pour laquelle chaque homme sent du désir sans la connaitre
Et dans le feu de son corps on croise la vie et on croit renaitre

Ma fière orchidée, tu as besoin de ma rosée pour s’épanouir
Et tes tendres pétales de mes caresses pour ne pas s’évanouir
Tes yeux, ta bouche, tout ton corps sont délicieux et sincères,
Fatale et gracieuse mais ta mégarde me sera un philtre amer

Tu te contiens et tu m’imposes ta retenue par la loi de ta vanité
Alors que tu brûles et tu te fais désirer en retenant ton intrépidité
Mais ma fleur sauvage tu finis par redevenir obéissante et femme
Et c’est moi qui s’alanguis, sans noyer ce caprice qui t’enflamme

Quand l’envie hante tes nuits et que ta soif doit être assouvie
Et que ton ardeur doit être domptée et par mon corps asservie
Et quand mes baisers deviennent tributaires d’une nouvelle loi
Je prends ma revanche et ma tendresse n'est plus d'un bon aloi

Et quand mon spadice envahisse tes tépales avec un air rogue
Et je goute à ton pollen de saveur plus enivrante que la drogue,
Le son de ta voix, n’est plus que plaintes agréables tard la nuit,
Et les courbes lisses de ta silhouette, un chemin vers le paradis,

Et quoi que ta beauté surpasse tout que je sais, elle m’éclabousse
Elle n’est pas portée par ton visage, plutôt dans ton étreinte douce
Elle est vue dans l'amour qui miroite dans tes yeux et leurs lueurs
Pour créer le sourire sur mon visage et le bonheur dans mon cœur
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2 commentaires:

zahraten a dit…

trèèèèèès beau!
sais tu que ton poème porte le même titre qu'un film américain des années 90 "WILD ORCHID"


parmi toutes les fleurs

fleur raffinée aux couleurs très variées

l'orchidée est ma prefèrée!

prends soin d'elle!!!!!!!!!!!

Téméraire a dit…

@Zahraten:
Non ... je connais pas le film mais je connais bien les orchidées ... sauvages :)

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